Buell 1125 R - Essai
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Buell 1125 R - Essai
+ Confort/position de conduite | - Moteur à vitesse stabilisée |
+ Caractère moteur | - Lourdeur du train avant |
+ Autonomie | - Vibrations |
Le premier essai de la Buell 1125 R nous avait laissé un goût amer (MM 241) : suspensions trop fermes, électronique capricieuse (injection et tableau de bord) et une très mauvaise évacuation des calories (surchauffe et brûlures des jambes). Après avoir écouté nos critiques autour d’un verre (cool, ces Américains !), Erik Buell avait promis de réagir et de corriger les défauts de jeunesse de son bébé de course.
C’est donc une « nouvelle » moto qui nous arrive. Enfin presque. Question style et coloris, rien n’a changé (qui a dit dommage ?). C’est plutôt côté technique qu’il faut la juger. Gestion de l’injection peaufinée, radiateur d’huile plus grand, plaques anti-caloriques contrôlant les flux l’air chaud, ressorts de suspensions plus souples, bref, tous les points sujets à caution ont été modifiés.
Et en roulant, cela se sent. Fini les à-coups perpétuels sur un filet de gaz, terminé aussi la chaleur épouvantable au niveau des pieds. Même si tout cela n’est pas encore parfait, le moteur étant peu agréable à bas régime et peinant à offrir un régime stable sur voie rapide.
Quant aux suspensions, leur souplesse est la bienvenue sur les départementales de l’Aisne, au revêtement parfois douteux… On profite ainsi bien mieux des qualités de la 1125 R, à commencer par une position de conduite plutôt confortable autorisant de longs trajets (rare pour une sportive) sans « subir » la moto et une agilité permettant une conduite souple et rapide.
Côté moteur, le twin plein de fougue vous botte le derrière à la moindre rotation de la poignée droite (le bridage mécanique n’affectant pas trop le caractère du moulin), le tout dans un râle qui résonne le long des talus. Si l’on excepte les vibrations encore trop sensibles, c’est le pied !
Verdict. Buell a donc vraiment bien bossé ! Entre le modèle essayé à l’été 2007 et celui-ci, les différences sont nettes. Mieux aboutie (finition, fonctionnement), plus plaisante (suspensions), elle mérite qu’on se penche sur son cas.
Sans prendre la première place, elle s’est bien sorti de sa confrontation, dans Moto Magazine d’octobre 2008, avec les Aprilia RSV 1000, BMW HP2 Sport, Ducati 1098 et KTM 1190 RC8. Cette fois, les amateurs de sportives sur route risquent bien de craquer…
Erik Buell avait promis de corriger les défauts de jeunesse de la 1125 R. Sans toucher à la perfection, la moto s’est améliorée sur l’ensemble des points critiqués sur la première version essayée à l’été 2007 (injection mieux maîtrisée, suspensions moins « bout-de-bois », etc.). Le bicylindre à 72° est plaisant et démonstratif.
Le comportement dynamique de la Buell 1125 R s’est indéniablement amélioré, essentiellement grâce à un travail sur l’injection (plus d’à-coups perpétuels sur un filet de gaz) et sur les suspensions (plus souples et améliorant stabilité et confort). Comparée à la concurrence bicylindre (voir Moto Mag d’octobre 2008), elle marque toutefois le pas : elle montre une certaine inertie à la mise sur l’angle, un petit défaut difficile à oublier face au comportement parfait des Aprilia RSV, BMW HP2 Sport, KTM RC8, Ducati 1098. Ceci dit, son prix inférieur à la concurrence, pourraient bien séduire. Reste un look "particulier", à apprécier…
Lors de notre comparatif twins sportifs (Buell 1125 R, Aprilia RSV, BMW HP2 Sport, KTM RC8, Ducati 1098), concernant la qualité d’éclairage, la Buell s’est montrée la meilleure élève avec ses deux optiques, son code large et lumineux et ses pleins phares qui viennent s’ajouter aux codes, ce qui rend le faisceau plus profond, donc confortable. À noter que les cinq machines ont un éclairage qui va de « acceptable » à « inacceptable ». Dans l’absolu, celui de la Buell n’est donc juste qu’acceptable.
Le bloc « Helicon », conçu avec Rotax, est exclusif à Buell. Ce V-twin ouvert à 72° n’est pas avare de caractère et son injection est désormais mieux maîtrisée. Notez la plaque anti-calorique (derrière le bouchon-jauge d’huile), utile pour ne pas trop souffrir de la chaleur dégagée par le moteur au niveau des pieds. Toutefois le twin distille encore pas mal de vibrations et, peu agréable à bas régime, il peine à offrir un régime stable sur voie rapide.
La Buell n’est pas passée au « tout digital » avec un compte-tour à aiguille. L’écran, lui, affiche les températures (moteur et extérieure), la conso moyenne et instantanée et un chrono. Un code à quatre chiffres permet même d’immobiliser la moto.
Le top ! Pas d’entretien, pas de tension, une usure mesurée dans le temps et une souplesse de fonctionnement : la transmission finale par courroie, c’est un vrai plus ! Chez Moto Mag, c’est un critère d’achat, et cela vaut bien mieux que 3 chevaux supplémentaires…
Le monodisque de type périmétrique assure la puissance nécessaire mais manque cruellement de confort malgré un étrier à 8 pistons. À la prise du levier, il faut tirer comme un bœuf pour se ralentir convenablement.
La selle pilote n’est pas celle d’une GT et le strapontin passager se situe sous le capot. Cependant, la Buell 1125 R offre une position de conduite plutôt confortable, ce que souligne désormais la partie-cycle améliorée, notamment par des suspensions plus souples. Et le duo est tout à fait satisfaisant pour une hypersportive.[/b]
fiche technique
j'avais oublié le principal : sa fiche technique
Fiche technique
Moteur Type bicylindre en V à 72° refroidissement liquide, 4 T, double ACT, 4 soupapes par cylindre Cylindrée (al. x cse) 1125 cm3 (103 x 67.5 mm) Puissance maxi libre 146 ch à 9.800 tr/min Couple maxi 11,3 m.kg à 8.000 tr/min Alim./dépollution Injection 63 mm/Euro 3 Démarreur électrique
Transmission Boîte de vitesses 6 rapports Transmission finale par courroie crantée en kevlar (36 x 65)
Partie cycle Frein Av (étrier à x pist.) 1 disque Ø 375 mm (8 opp.) Frein Ar (étrier à x pist.) 1 disque Ø 240 mm (2 opp.)
Dimensions / Poids Réservoir (réserve) 21,2 litres (3) Poids à sec 171 kg
Pratique Coloris noir, bleu marine ; Garantie 2 ans pièces et M.O., assistance ; Prix (tarif 2008) 12.695 €
Fiche technique
Moteur Type bicylindre en V à 72° refroidissement liquide, 4 T, double ACT, 4 soupapes par cylindre Cylindrée (al. x cse) 1125 cm3 (103 x 67.5 mm) Puissance maxi libre 146 ch à 9.800 tr/min Couple maxi 11,3 m.kg à 8.000 tr/min Alim./dépollution Injection 63 mm/Euro 3 Démarreur électrique
Transmission Boîte de vitesses 6 rapports Transmission finale par courroie crantée en kevlar (36 x 65)
Partie cycle Frein Av (étrier à x pist.) 1 disque Ø 375 mm (8 opp.) Frein Ar (étrier à x pist.) 1 disque Ø 240 mm (2 opp.)
Dimensions / Poids Réservoir (réserve) 21,2 litres (3) Poids à sec 171 kg
Pratique Coloris noir, bleu marine ; Garantie 2 ans pièces et M.O., assistance ; Prix (tarif 2008) 12.695 €
Re: Buell 1125 R - Essai
pourquoi pas , manque juste à trouver 2 ou 3 pilotes éssayeurs pour le forum . un rdv chez un revendeur Buell , et on se bloque un samedi apres-midi
Re: Buell 1125 R - Essai
C'est pas une moto de gamin lol ya que moi qui peut essayer cet engin
Invité- Invité
Re: Buell 1125 R - Essai
euh... t'as pas bien lu, c'est une 1125, pas une 125 comme ta ktm !!! lol
Invité- Invité
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