Triumph Street Triple 675 R - 2009
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Triumph Street Triple 675 R - 2009
Pas de révolution pour la Street Triple avec l’arrivée de la version R, mais une déclinaison « haut de gamme », à l’instar de ce que fait Ducati avec ses modèles « S ».
Avec des suspensions et des freins encore meilleurs, la Street Triple R s’adresse aux amoureux du 3-cylindres 675 cm3 qui veulent « le must ».
La Street Triple « de base » n’a pas grand-chose à se reprocher côté suspension. Disons-le, seuls les compétiteurs ou les accros de la vitesse peuvent reprocher le manque de réglages de ce roadster directement issu de la sportive 675 Daytona.
Mais Trimuph France, outre le succès confirmé du Street, a noté que 85 % de ses acquéreurs découvraient la marque. Et la firme veut absolument garder ces clients-là. D’où, dans un souci essentiellement stratégique, l’apparition de la Street Triple R.
Alors la R (pour Racing) adopte un amortisseur et une fourche entièrement réglables ainsi que des étriers de frein radiaux ; le tout issu de la Daytona 675 millésime 2007. Elle se distingue aussi grâce à son guidon anodisé en alu, sa selle deux tons et ses coloris mats disponibles (gris et orange).
Mis à part les quelque 5 millimètres en sus de la hauteur de selle (amortisseur un peu plus long), on retrouve l’accueil réservé par la Street originale. Buste légèrement basculé sur l’avant, repose-pieds hauts et habillage minimaliste, la Street R invite à prendre la route.
La première manœuvre à basse vitesse rappelle immédiatement le piètre rayon de braquage de cette moto… En ville, on peine à se faufiler sans venir sans cesse en butée de direction. Pénible.
Chaussée des performants Dunlop Qualifier, la Street R trace son chemin sur la « piste » du mythique Tourist Trophy (île de Man) recouverte de plusieurs millimètres d’eau. On décèle un travail nettement amélioré des suspensions, notamment sur les petites bosses où cette R procure un indéniable velouté dans ses réactions.
Beau temps revenu et macadam séché, la Street survole les difficultés : compressions musclées au sortir des dos-d’âne, rainures et autres mauvais raccords de bitume ne perturbent jamais son comportement.
Finalement, la seule difficulté majeure est de ne pas lever le train avant à l’accélération : le trois-cylindres, qui a gangé 2 ch, conserve un caractère rageur sur toute la plage d’utilisation (2.000 à 12.000 tr/min). Un moteur très bien secondé par une boîte de vitesses rapide et précise.
Les nouveaux étriers à 4 pistons apportent un agréable supplément de feeling à la prise des freins, mais ne ridiculisent pas la puissance déjà musclée du modèle original.
Verdict. Pour environ 800 € de plus, la Triumph 675 Street Triple R gomme les légers défauts de la version de base, notamment le travail de l’amortisseur arrière. Elle ne révolutionne pas pour autant le fonctionnement de ce roadster bien né, et son prix, qui flirte désormais avec les 9.000 €, la rend moins concurrentielle.
FICHE TECHNIQUE
- Moteur Type 3-cylindres en ligne refroidi par eau, 4T, 2 ACT, 4 soupapes par cyl. ; Cylindrée (al. x cse) 675 cm3 (74 x 52,3 mm) ; Puissance maxi 108 ch (79 kW) à 11.700 tr/min ; Couple maxi 7 m.kg (69 N.m) à 8.000 tr/min ; Alim./dépollution injection/Euro 3
Transmission Boîte de vitesses 6 rapports ; Transmission finale par chaîne (16 x 47)
Partie-cycle Frein Av (étrier x pist.) 2 disques Ø 308 mm (4 opp.) ; Frein Ar (étrier x pist.) 1 disque Ø 220 mm (2 opp.) ; Réservoir (réserve) 17,4 litres (3,5) ; Poids à sec 167 kg ;
Pratique Coloris gris mat, orange mat ; Garantie 2 ans pièces et M.O., assistance ; Prix 8.790 € (tarif 10/08)
La Street Triple initiale n’avait qu’un seul défaut (si l’on peut appeler cela un défaut !) : des suspensions sans réglage. Cette version « R » corrige brillamment le tir. Toutefois, disons-le carrément, seuls les compétiteurs ou les accros de la vitesse peuvent reprocher son « défaut » à la Street de base !
Sur l’île de Man, certaines parties du tracé du Tourist Trophy restent sans limitation de vitesse, même quand l’épreuve n’a pas lieu. Une fois le soleil de retour, de quoi tester légalement le potentiel sportif affirmé de ce petit roadster teigneux. La prudence reste toutefois bien sûr de mise, s’agissant d’une route ouverte à la circulation. Et le revêtement n’a pas grand-chose à voir avec celui d’un circuit tel qu’on l’entend habituellement. Expérience et gros cœur indispensables.
Une bonne partie de cet essai sur le tracé du mythique Tourist Trophy, sur l’île de Man, en mer d’Irlande, s’est déroulée sous la pluie (ici, la route a déjà bien séché !). Dans ces conditions déjà (plusieurs millimètres d’eau sur la route), et la machine étant équipée des performants Dunlop Qualifer, nous avons pu constater le travail amélioré des suspensions… qui n’ont déjà pas grand-chose à se reprocher sur la Street « de base ».
Si le gain en puissance est difficilement mesurable, le confort de ralentissement à la prise du levier est lui bien palpable. Triumph n’a pas seulement sacrifié à la mode de la fixation radiale, mais remplacé l’ensemble étriers/maître-cylindre.
En remplaçant ses amortisseurs « de base », la Street offre un comportement routier digne de celui d’une sportive. La fourche comme la bombonne arrière se règlent en tous sens à l’aide d’un tournevis plat… Simple, sauf qu’il n’y a pas de trousse à outils !
Avec des suspensions et des freins encore meilleurs, la Street Triple R s’adresse aux amoureux du 3-cylindres 675 cm3 qui veulent « le must ».
La Street Triple « de base » n’a pas grand-chose à se reprocher côté suspension. Disons-le, seuls les compétiteurs ou les accros de la vitesse peuvent reprocher le manque de réglages de ce roadster directement issu de la sportive 675 Daytona.
Mais Trimuph France, outre le succès confirmé du Street, a noté que 85 % de ses acquéreurs découvraient la marque. Et la firme veut absolument garder ces clients-là. D’où, dans un souci essentiellement stratégique, l’apparition de la Street Triple R.
Alors la R (pour Racing) adopte un amortisseur et une fourche entièrement réglables ainsi que des étriers de frein radiaux ; le tout issu de la Daytona 675 millésime 2007. Elle se distingue aussi grâce à son guidon anodisé en alu, sa selle deux tons et ses coloris mats disponibles (gris et orange).
Mis à part les quelque 5 millimètres en sus de la hauteur de selle (amortisseur un peu plus long), on retrouve l’accueil réservé par la Street originale. Buste légèrement basculé sur l’avant, repose-pieds hauts et habillage minimaliste, la Street R invite à prendre la route.
La première manœuvre à basse vitesse rappelle immédiatement le piètre rayon de braquage de cette moto… En ville, on peine à se faufiler sans venir sans cesse en butée de direction. Pénible.
Chaussée des performants Dunlop Qualifier, la Street R trace son chemin sur la « piste » du mythique Tourist Trophy (île de Man) recouverte de plusieurs millimètres d’eau. On décèle un travail nettement amélioré des suspensions, notamment sur les petites bosses où cette R procure un indéniable velouté dans ses réactions.
Beau temps revenu et macadam séché, la Street survole les difficultés : compressions musclées au sortir des dos-d’âne, rainures et autres mauvais raccords de bitume ne perturbent jamais son comportement.
Finalement, la seule difficulté majeure est de ne pas lever le train avant à l’accélération : le trois-cylindres, qui a gangé 2 ch, conserve un caractère rageur sur toute la plage d’utilisation (2.000 à 12.000 tr/min). Un moteur très bien secondé par une boîte de vitesses rapide et précise.
Les nouveaux étriers à 4 pistons apportent un agréable supplément de feeling à la prise des freins, mais ne ridiculisent pas la puissance déjà musclée du modèle original.
Verdict. Pour environ 800 € de plus, la Triumph 675 Street Triple R gomme les légers défauts de la version de base, notamment le travail de l’amortisseur arrière. Elle ne révolutionne pas pour autant le fonctionnement de ce roadster bien né, et son prix, qui flirte désormais avec les 9.000 €, la rend moins concurrentielle.
FICHE TECHNIQUE
- Moteur Type 3-cylindres en ligne refroidi par eau, 4T, 2 ACT, 4 soupapes par cyl. ; Cylindrée (al. x cse) 675 cm3 (74 x 52,3 mm) ; Puissance maxi 108 ch (79 kW) à 11.700 tr/min ; Couple maxi 7 m.kg (69 N.m) à 8.000 tr/min ; Alim./dépollution injection/Euro 3
Transmission Boîte de vitesses 6 rapports ; Transmission finale par chaîne (16 x 47)
Partie-cycle Frein Av (étrier x pist.) 2 disques Ø 308 mm (4 opp.) ; Frein Ar (étrier x pist.) 1 disque Ø 220 mm (2 opp.) ; Réservoir (réserve) 17,4 litres (3,5) ; Poids à sec 167 kg ;
Pratique Coloris gris mat, orange mat ; Garantie 2 ans pièces et M.O., assistance ; Prix 8.790 € (tarif 10/08)
La Street Triple initiale n’avait qu’un seul défaut (si l’on peut appeler cela un défaut !) : des suspensions sans réglage. Cette version « R » corrige brillamment le tir. Toutefois, disons-le carrément, seuls les compétiteurs ou les accros de la vitesse peuvent reprocher son « défaut » à la Street de base !
Sur l’île de Man, certaines parties du tracé du Tourist Trophy restent sans limitation de vitesse, même quand l’épreuve n’a pas lieu. Une fois le soleil de retour, de quoi tester légalement le potentiel sportif affirmé de ce petit roadster teigneux. La prudence reste toutefois bien sûr de mise, s’agissant d’une route ouverte à la circulation. Et le revêtement n’a pas grand-chose à voir avec celui d’un circuit tel qu’on l’entend habituellement. Expérience et gros cœur indispensables.
Une bonne partie de cet essai sur le tracé du mythique Tourist Trophy, sur l’île de Man, en mer d’Irlande, s’est déroulée sous la pluie (ici, la route a déjà bien séché !). Dans ces conditions déjà (plusieurs millimètres d’eau sur la route), et la machine étant équipée des performants Dunlop Qualifer, nous avons pu constater le travail amélioré des suspensions… qui n’ont déjà pas grand-chose à se reprocher sur la Street « de base ».
Si le gain en puissance est difficilement mesurable, le confort de ralentissement à la prise du levier est lui bien palpable. Triumph n’a pas seulement sacrifié à la mode de la fixation radiale, mais remplacé l’ensemble étriers/maître-cylindre.
En remplaçant ses amortisseurs « de base », la Street offre un comportement routier digne de celui d’une sportive. La fourche comme la bombonne arrière se règlent en tous sens à l’aide d’un tournevis plat… Simple, sauf qu’il n’y a pas de trousse à outils !
Re: Triumph Street Triple 675 R - 2009
Un joujou extra par excellence ! Voici la version orange mat :
Une fabuleuse petite machine
Une fabuleuse petite machine
floflo- membre actif
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Nombre de messages : 115
Localisation : gard
Date d'inscription : 13/09/2008
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